samedi 7 octobre 2017

COSTUME XIIIe

MANGE TISSU (1ère partie)
LA ROBE DU XIIIe SIECLE




ENGLISH VERSION AVAILABLE Here ! (Academia) (pdf)
Version française de ma communication au

International Medieval Congress de Leeds,

4 juillet 2016,

session 306, Distaff III, reconstructing cloth and clothing.
ATTENTION, ARTICLE COMPLEMENTAIRE SUR TISSUS, PATRON, ETC. A VENIR... 

QU'EST-CE QU'UNE ROBE ?
De nos jours, la robe est vue comme une pièce précise ou un vêtement porté par certaines professions, comme les juges. Ceci remonte au XIIIe siècle, où la robe était tout ceci.
Le terme de robe apparaît en littérature (dans Erec et Enid, ou Guillaume de Dole) à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe. Jusqu'au XIVe, la robe n'était une seule pièce d'habillement mais comprenait différents éléments, les garnements, terme qui a subsisté dans l'anglais garment.
Le nombre des garnements varie. Il semble qu'à l'origine deux garnements étaient courants. Cotte et surcot, tunica et supertunica. Un troisième est souvent ajouté, pallium, une cape (manteau), ou capam (chape?), qui peut être un vêtement externe plus chaud que la cape ouverte. Il est aussi possible d'avoir deux « supertuniques ». La robe contient des garnements pour l'espace privé et la représentation sociale. Dans les descriptions, tout est fait dans le même tissu et ont des doublures de soie ou de fourrure.

Cotte, pour l'intimité.


La quantité de tissu change : de 5 à 6 aunes jusque 16 ou plus pour les personnages royaux. Cela dépend du statut, de la période, du sexe. La mode du XIIIe siècle est, comme de nos jours, unisexe. Elle était basée sur le costume féminin. Aujourd'hui, la mode est basée sur le costume masculin.
L'un des problèmes auxquels on fait face lorsque l'on travaille sur les robes et les comptes est la notion d'aunes, qui semble dépendre des lieux et des auteurs. Elle se situerait entre 0,90 et 1,15m. Nous avons aussi en tête le fait que si certains lés ont été normés par la Magna Carta, par exemple, cela ne peut être possible que pour certains tissus anglais. Ailleurs, les lés vont de 75 cm à environ 2 mètres. Les soies peuvent être encore plus larges. L'estimation pour les véritables quantités nécessaires pour une robe ne peuvent être que ce qui est annoncé : des estimations.

Qu'y a t-il dans une robe ? Dans le Roll of Cloth d'Henry III, de 1235, pour le mariage de sa sœur Isabelle avec l'empereur Frédéric II, nous trouvons mention de « robe complète » et de « robe ». Cela interfère t-il vraiment sur la composition ? Si nous considérons la même étoffe, un écarlate, pour Isabelle : 2 robes complètes sont faites dans 28 aunes, et pour une dame, femme de Robert de Bruera, la robe est faite de 14 aunes. Ainsi, le terme « complète » a-t-il vraiment un sens ? Si on regarde la « robe complète de brunette » pour Henry, elle nécessite 15 aunes. Pour le chapelain d'Isabelle, la robe est de 12 aunes. Une différence qui peut être due à une robe royale plus longue (ou à la taille des deux personnes...)La description du Roll of Cloth nous offre une clé. Les précisions concernent généralement le surcot, quand celui-ci est avec manches. Il semble que ce détail était important. Dès lors, nous pouvons considérer que la robe de 1235 est faite d'une cotte, d'un surcot sans manche et d'un vêtement comme le manteau (pallium) ou la chape (capam).
Guillaume de Tyr, Histoires d'Outremer

Trois garnements pour la haute noblesse en 1235, mais, en 1313-1317, les comptes de la comtesse Mahaut d'Artois nous apprennent que la robe était bien plus compliquée et avait 5 garnements. La robe d'écarlate de Mahaut comprenait une chape, un manteau, un surcot, un gardecorps, et une cotte fourrée de menuver. L'ordre croissant (Henry), ou décroissant (Mahaut), est en fait toujours le même. Une extrémité est proche du corps, l'autre est éloignée. Cloche (sorte de chape), chausses, ou chaperon peuvent s'ajouter. Mais la nouvelle mode courte (pour homme) et près du corps sera la fin d'un système qui tend à nier les corps et les genres.


L'APPARENCE DE LA ROBE
Le XIIIe siècle vit un changement de mode concernant les tissus. Au milieu du siècle, la mode est aux étoffes plus douces, et foulées. Les worsted comme les tissages chevrons et diamants (sergé losangé) disparaissent des plus riches garde-robes. Ceci se remarque aussi dans les œuvres d'art. Le style du début du siècle est le Muldenfaltenstill, fait de multiples plis très fins, issu de l'influence antique et de worsted légers. Vers 1240, le Block Style, avec ses plis larges et lourds, commence à dominer. Passer de l'un à l'autre a de multiples raisons. Les grands personnages gardent plus longtemps le muldenfaltenstill que les petits personnages.Les grands personnages sont plus importants. Ils sont les gardiens de la tradition. Le muldenfaltenstill est la tradition. Une fois le changement admis sur les petits personnages, le block style peut remplacer l'ancien style sur les personnages majeurs. D'autre part, un worsted comme le haberget disparaît des comptes royaux en 1235. Si nous tentons de traquer le block style, son apparition timide se produit au même moment.

La Synagogue, cathédrale de Strasbourg (Musée de l'Oeuvre). Le plus beau des muldenfaltenstil selon moi... (Mais j'adore cette sculpture, voilà, quoi...)
Si les nouveaux tissus à la mode ont un impact sur les œuvres d'art, ils en ont aussi un sur les vêtements. Le corps est plus caché.
Détail d'une Vierge de 1320, Hessisches Landesmuseum, Darmstadt. Exemple de block style.

Les inventaires, les comptes, et autres indices nous donnent l'information suivante : la robe est composée d'un seul tissu. Nous pouvons créer des combinaisons et avoir un grand nombre de « looks » différents, avec la même robe, ou en mélangeant plusieurs robes. Les images tendent à favoriser l'option « mélange ». Les images sont colorées, et riches.

C'est joli ces couleurs...


Si nous considérons que les images sont les sources les plus fiables, nous pourrions être tentés de penser que les garnements de couleurs différentes étaient l'option favorite. Mais, les couleurs médiévales sont elles une source fiables ? Regardons les moines. La règle de saint Benoît enjoint les moines de porter des vêtements de couleurs naturelles. Ceci est évident si on considère les tuniques de saint François, par exemple. Elles peuvent être de deux, ou plus, couleurs, mais elles sont toutes non teintes. En art, à la même période, les moines revêtent des vêtements colorés, incluant le vert, le pourpre, le bleu. Ces exemples nous montrent combien il est difficile de se fier aux images médiévales.

Ordo de saint Louis, BNF

Un intéressant exemple de ces couleurs non fiables peut se voir dans l'ordo de saint Louis, qui décrit le couronnement des rois français. Les vêtements sont très important, en tant que moyen visuel et symbolique d'illustrer le passage de prince à roi béni de Dieu. Les regalia sont un moyen de figurer l'immortalité du Roi, quel que soit son nom, quelle que soit son apparence. L'ordo de saint Louis nous offre deux descriptions complètes : le texte et l'image. Il est alors évident qu'elles présentent deux langages différents. Le texte peut être perçu comme une description objective. L'image est subjective. D'une image à l'autre, le roi est vêtu de couleurs différentes. Le texte mentionne bien les nouveaux vêtements du roi. Ils font partie du processus du couronnement. Mais quand le roi a reçu un nouveau vêtement, il le garde. Pas dans les images. Les couleurs différentes peuvent être perçues comme un moyen de distinguer une image d'une autre, et ainsi chaque phase du chemin menant à la royauté. Les couleurs changeantes de chaque garnement sont les preuves physiques de chacune de ces phases, la preuve physique de l'homme devenant l'élu de Dieu. Peut-on voir, dans l'ordo, une représentation correspondant au texte ? Eh bien, on voit des chausses noires, des tuniques bleu foncé ou rouges, des manteaux bleu foncé, bleu gris, ou rouges. Parfois, deux garnements sont de la même couleur, pour le roi ou sa reine. Mais que dit le texte objectif ? Le roi est vêtu d'une seule couleur, de la tête aux pieds. Un bleu hyacinthe fleur-de-lysé. Aucune image ne montre cela. Au niveau subjectif, celui de l'image médiévale, l'identification de chaque garnement est plus importante que la représentation objective... Qui est déjà dans le texte. Est-il vraiment utile de raconter deux fois la même chose ? Mais ceci changera au siècle suivant.


En tenant compte des principes de l'art médiéval, il paraît douteux d'envisager l'apparence multicolore comme une représentation réelle du meilleur du costume du XIIIe siècle.

Parfois, nous trouvons une robe en une seule couleur. En Espagne, par exemple, les enluminures nous donnent de bons exemples qui correspondent aux preuves archéologiques. Mais la mode espagnole est particulière durant ce siècle. Quoi qu'il en soit, quelques exemples isolés existent ailleurs, et nous en rencontrons de plus en plus en nous approchant du XIVe siècle. L'art médiéval est en plein changement. 
 
Guillaume de Tyr. Certains personnages portent des robes, dont une incluant la tenue de voyage.
Mais un exemple ancien comporte une forte proportion de robes en un tissu, l'Histoire d'Outremer de Guillaume de Tyr (BL, Yates Thompson 12).

Toutes les combinaisons des robes à trois garnements peuvent y être trouvées. Pas sur tous les personnages, mais sur une importante proportion, inégalée dans les autres manuscrits. Certaines de ces robes ont des motifs qui pourraient indiquer de la soie ou des broderies. De riches vêtements. Ce que nous voyons souvent sur des personnages orientaux, ou sur les figures sacrées. Nous sommes effectivement en Orient. La robe d'une seule étoffe semble insister, dans un manuscrit qui est riche et coloré, sur sa richesse. La représentation parle à l'imagination. La robe d'une seule étoffe indique où nous sommes : un pays riche.

LA ROBE D'UNE SEULE ETOFFE : UN MARQUEUR SOCIAL ?

Ceci semble confirmé par la littérature. Un texte de fiction est empli d'informations : Galeran de Bretagne, par Jean Renart (ou Renaut), du début du XIIIe siècle. Ce texte est considéré comme réaliste. La robe est souvent mentionnée. Par trois fois, des mentions sont faites d'une robe faite d'une même étoffe.
La première est la description de Galeran, le héros, futur comte de Bretagne. Il a tout ce qu'un noble jeune homme doit avoir. Ceci inclus une robe faite d'une cotte et d'un surcot de soie iridescente. Pour lui, c'est un costume ordinaire. Ensuite, l'héroïne, et bien-aimée de Galeran, Frêne, qui coupe une robe, cotte et manteau, dans un coupon de soie et or brodé. Est-il besoin de préciser qu'elle sera merveilleuse ? La troisième mention est celle de Rose, l'amie de Frêne, fille d'une brodeuse. Pour le mariage de Galeran avec la sœur de Frêne, elle veut une tenue extraordinaire : une cotte et un surcot d'écarlate. La robe d'une seule étoffe est choisie pour montrer la haute noblesse d'un jeune homme et des jeunes femmes qui veulent apparaître sous leur meilleur jour.

LA ROBE COMME SYMBOLE SOCIAL

Comme nous l'avons dit, la combinaison des garnements est une chose colorée. Alors, de quelle manière une robe d'une même étoffe peut-elle être le symbole d'un statut social et un moyen d'avoir l'air fantastique ? Nous ne pouvons pas nier que la robe d'une seule étoffe est impressionnante dans sa simplicité. La robe joue aussi avec extérieur et intérieur. Que la doublure soit de soie ou de fourrure, elle augmente l'impact. La doublure est évidemment montrée sur le manteau. Sur les robes masculines, les fentes du surcot montrent l'étoffe supposée cachée. Pour les deux sexes, les ouvertures du surcot sans manche peuvent aussi la montrer.
Je peux le faire, je peux le faire ! (exemple de combinaison possible)

Pour se déplacer aisément avec ces vêtements incroyablement longs, les femmes doivent les porter d'une certaine manière qui, comme les fentes du surcot masculin, expose la doublure. Sur ces robes d'une même étoffe, les couches jouent l'une sur l'autre en utilisant la doublure. Une doublure qui est aussi faite de riches matières. Un autre aspect doit être considéré, pour les robes de laine : les points. Les pièces archéologiques montrent des points de couture faits de lin blanchi, qui sont visibles. Le point de grébiche aux extrémités de la robe de sainte Claire est à la fois utile et décoratif. Sainte Claire et sainte Elisabeth avaient des robes modestes. Il pourrait être possible, pour un vêtement plus riche, d'avoir des extrémités cousues avec de la soie de couleur, pour insister sur la différence entre les couches.
Mais pourquoi une robe faite dans le même tissu devrait-elle avoir tant d'importante ?
Quelle que soit la valeur de l'aune, et le lé du tissu, une robe en dévore beaucoup. Nous devons nous rappeler que la teinture n'était pas une science exacte. Une robe faite dans un même coupon, avec la même teinture, signifie tout simplement que le propriétaire était capable d'acheter, au même moment, la quantité nécessaire pour faire la robe.

Les proportions et compositions de plus en plus grandes de la robe, y compris des doublures, peuvent être vues comme une manifestation de plus en plus forte de richesse. Il n'est pas étonnant que les lois somptuaires régulent les robes à la fin du XIIIe siècle. Les nobles peuvent avoir plus de robes que les non nobles plus riches. La robe était un signe extérieur de richesse, même si c'était pour le privé ou la vie sociale.
Intimité

Certains garnements étaient montrés seulement dans le privé. C'est le cas de la basique cotte. Elle est portée à la maison, dans les parties privées.
La notion d'espace privé dépend aussi du statut social et de l'âge. Dans la maison d'un marchand ou d'un artisan, on peut envisager que la limite est la porte entre la maison et la boutique/atelier. Dans un château, où la dame et le seigneur ont chacun leur chambre, la limite est la porte des dites portes. Galeran de Bretagne est, encore, enrichissant. Quand Dame Gente découvre que Frêne est sa fille depuis longtemps perdue, elle se dirige vers la porte de sa chambre, demandant qu'on aille chercher son époux, sans son manteau. Ceci est précisé pour montrer l'émotion de Gente, qui en oublie les règles sociales. Un regard aux œuvres d'art semble confirmer l'importance des garnements en contexte social.

Surcot porté, je peux sortir. NB : NE PAS PORTER LE FERMAIL AINSI SI ON N'A PAS L'INTENTION D'Y ACCROCHER SON MANTEAU !

Les riches et les nobles sortent avec un surcot, un manteau, ou une chape...
Les gens de statut plus bas, travailleurs, ou des jeunes filles non mariées, ne portent que la cotte.
Une autre signification sociale de la robe se trouve dans ses proportions. Comme déjà dit, la robe mange énormément de tissu.

Depuis le XIIe siècle, les censeurs sont choqués par ces tenues portées par une seule personne alors qu'elles pourraient en vêtir deux. C'était considéré comme un gaspillage de tissu. D'une manière qui reflète une sorte de schizophrénie du costume. Les gens devaient composer avec les normes religieuses (trop de tissu est du gaspillage, trop de bijoux et d'accessoires est de la vanité) et les normes sociales. Le costume n'est pas neutre. Ce que nous portons est ce que nous sommes. Et ceci est vrai pour le XIIIe siècle. Le proverbe « l'habit ne fait pas le moine » est en fait totalement faux. Les gens montrent leur richesse. Les classes sociales doivent être reconnues au premier regard.
Le manteau est accroché, l'historicité est sauve ! Ouf ! Y a du tissu en tout cas...

Le XIIe siècle paraît avoir été un siècle d'extravagances : décoration, broderies, bijoux, longues tresses, longues manches, etc. Au XIIIe siècle, les bijoux doivent être utiles, les femmes cachent leurs cheveux, les manches sont serrées sur l'avant-bras, et la richesse est montrée par la robe d'une même étoffe, qui cache le corps. Mais les gens avaient toujours besoin de montrer deux choses : ils ont de l'argent et/ou ils sont de noble naissance. Les gens devaient être habillés selon leur statut. Un défi quand le costume est simple. Ainsi, non seulement ils avaient des robes dans un même tissu, un luxe, mais les extraordinaires proportions sont un autre moyen de montrer leur argent. S'il ne peut être converti en bijoux et broderies, il doit être mis dans l'étoffe. Et les proportions signifient aussi qu'on ne travaille pas avec ses mains, car on a besoin de ses mains pour se dépatouiller de cette masse de tissu et de doublure ! La qualité de la teinture, la longueur, la coupe, en particulier pour les manches, l'ampleur, et la qualité du tissu lui même sont les références et un code.
Les règles sociales sont importantes dans la mode. Les classes de nouveaux riches sont une menace pour la noblesse. Les règles sont un moyen de maintenir une distance entre les classes. La robe ample crée aussi une distance. Quand on est dans un escalier, les gens doivent s'écarter. En outre, la peur du fashion faux-pas est réelle. Les gens peuvent être ridiculisés à cause de leur manière de se vêtir. Ils doivent connaître les codes. Ils ne peuvent sortir sans manteau ou surcot. Les accessoires sont importants, et doivent être choisis et montrés avec goût. Les gens peuvent aller vers le « trop », mais ils doivent savoir quand le « trop » devient « trop trop ». Trouver un juste équilibre est aussi vrai pour les accessoires. La longueur de la ceinture indique le statut. Et cela est aussi vrai pour les rares et précieux matériaux. Une ceinture de soie est meilleure qu'une ceinture de laine. Il y a différents types de gants, et un code pour les porter. Et il en est de même pour les chapeaux. La taille des accessoires importe.
L'Avarice, cathédrale de Reims

Une délicate petite aumônière convient mieux. Une femme avec une grosse bourse est la Cupidité (ou une prostituée). En dehors de la bourse (attention : toute aumônière est une bourse, mais toutes les bourses ne sont pas des aumônières. Il semble que les riches aumônières sont réservées à certaines occasions.), rien ne pend à la ceinture. Tout est à l'intérieur.
BL, additional 27695, l'Envie. Manuscrit du 2e quart du XIVe siècle. Les robes sont représentées d'une même couleur. A noter, le personnage de l'Envie, reconnaissable à son patenôtre. Cet accessoire ne se montre alors que pour la prière.

Devons nous être étonnés de voir de tels codes sociaux dans le costume ? Nous avons de nos jours des tenues pour différentes occasions. Une femme est supposée sortir avec son sac à main. Un homme doit boutonner sa veste quand il se lève. Ce ne sont que quelques exemples des règles actuelles. Nous pourrions en trouver d'autres. Hélas, les indices manquent avant que la robe n'arrive dans le costume médiéval. La mode du XIIIe siècle est-elle l'origine de nos conventions actuelles ou sont-elles plus anciennes ? La dévoreuse robe est-elle l'ancêtre du costume ?

Les notes en italiques et entre parenthèses ne figurent pas dans le texte original... Soit parce que j'avais supprimé cela pour tenir 20mn (peine perdue), soit parce que les recherches effectuées depuis ont fait que...
Merci à Emilie Brustolin pour les photos prises au château de Malbrouck (Moselle)

2 commentaires:

  1. Bonjour, je découvre votre article sur le costume au XIIIE. Quel travail! Je commence à m'intéresser au sujet cela reste donc un peu complexe pour moi. Mais je suis complètement admirative de votre dévotion envers les autres. Que de temps personnel passé à écrire pour informer, expliquer, illustrer! C'est d'une incroyable richesse. J'ai vu que vous aviez publié un livre sur le costume, je vais voir si je peux le trouver. Bravo encore et merci pour tout!

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  2. Merci beaucoup pour ce retour. J'essaie de faire de mon mieux pour rendre les recherches sérieuses accessibles. C'est vrai que ça prend du temps, mais, cela reste très agréable. Et le principal, c'est que cela puisse aider. Encore merci !

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