lundi 27 mars 2023

Publication

Lire l’Autre dans l’image. L’utilisation d’éléments du costume comme marques d’altérité dans l’image médiévale

Actes du colloque de Catane (2019, publication 2021)

 Voici enfin l'article résultant de ma participation au colloque tenu à Catane à l'automne 2019. Une rencontre très intéressante, dans un cadre superbe, qui a permis quelques petites excursions à Taormina et à Raguse. Autant joindre l'utile à l'agréable !

Y a des facs... et y a des facs... (et en plus, on a bien mangé)
 

Evidemment, il est question de vêtements, d'images médiévales, de comment on utilise les vêtements et accessoires et tout ce qui concerne l'apparence dans l'image médiévale. Avec, en prime, une première ébauche de classification de tout ce petit bazar, qui est, on s'en doute, perfectible (d'ailleurs, c'est la 2e ébauche, la véritable première ayant été présentée au congrès de Leeds quelques mois auparavant...).


Y a des hôtels hyper confortables avec vue sur la cour pas belle, et y a des hôtels où on a mal au dos avec vue sur le château XIIIe et l'Etna...



vendredi 3 mars 2023

COMMUNICATION

TEXTILES 

ENTRE ORIENT ET OCCIDENT, ART, ARCHEOLOGIE ET IMAGES, EHESS Sorbonne

 



Textiles orientaux, usages et senefiance en Occident médiéval


J'ai été invitée à un séminaire de l'EHESS le 16 février dernier à Paris, et l'intervention était filmée. 

Je mets le lien, avec les "euh", mes oublis divers en direct live, mon portable qui sonne, et panique à bord, parce que j'ai dépassé le temps imparti (et pourtant j'avais une heure... Il m'en fallait plus.)

C'est une version plus longue (et en français) de mon article dans Medieval Clothing and Textiles. 


 

Avec quelques nouveautés... En particulier mes réflexions concernant des restes trouvés au Danemark, et quelques discussions et remarques enrichissantes (dont une légende arménienne). 

Et la communication suivante est aussi très intéressantes, surtout si on est branché XIXe anglais.

C'est par là qu'il faut cliquer


Merci à Anna Caiozzo, Frédéric Hitzel et Isabelle Gadoin (qui a eu la patience d'attendre la fin de mes bavardages... ) pour ce petit passage à Paris, à Nadeem Ahmad, Fabien Piriou, Thomas Charpentier pour les photos (si j'ai oublié quelqu'un, je rectifierai l'oubli dès que possible), à Tasha Dandelion Kelly pour son compte-rendu des tissus de Prague, ainsi qu'à toutes les institutions ayant fourni des clichés. Et évidemment à Anne-Béatrice Muller and cie, pour plein de bonnes raisons !



mercredi 23 novembre 2022

COSTUME XIIIE

CORRECTION LIVRE XIIIE

Il y avait erreur sur l'erreur

Ca reste dans la famille (photo Chinpat, wikimedia commons)

Il a fallu du temps, mais j'ai eu le fin mot de l'histoire !

Comme déjà dit, quand on écrit beaucoup, on fait des fautes qui n'ont généralement pas un grand impact sur le fond. Juste une suite de lapsus, fautes de frappe, inversions de lettres, etc. J'avoue avoir un faible pour mon hommage involontaire à Desproges (confondre une sauce avec un point de broderie, c'est choupi). Mais, je suis loin d'être la seule à faire ce genre de boulettes. J'en ai déjà parlé. Je n'ai aucun problème à reconnaître mes gaffes. Et, la quasi totalité des chercheurs avec lesquels je suis en contact non plus, d'ailleurs. Et aussi des "chercheurs" que je préfère éviter ("gribiche", sauce, au lieu de "grébiche", point, "payen", paysan, au lieu de "païen", non-chrétien... Bref, personne n'est à l'abri d'une coquille).

Evidemment, quand une erreur a un impact sur le fond, c'est un peu gênant.  


 

Cette fois, on se retrouve p. 101. En bas de la première colonne. 

Qu'est-ce que j'ai bien pu écrire comme ânerie ?

"La largeur de deux aunes était en fait la largeur maximale établie à la fin du XIIe siècle par Henry II"

La source en est l'excellent article de Benjamin Wild sur le Roll of Cloth d'Henry III, si utile pour établir les ampleurs de vêtements. 

Vous notez que je reste vague sur la date. Et pour cause. 

Benjamin Wild cite la date. 1197. Et donc là... il y a un bug.

1197, Henry mangeait depuis quelques années les pissenlits par la racine à Fontevraud. 

D'où mon imprécision chronologique. 

Il y avait 2 options : soit la date était mauvaise, soit le roi était mauvais. La source de Wild est la thèse de doctorat de Frédérique Lachaud, non disponible en ligne. Comment vérifier ? Bonne question. A laquelle je n'avais pas de réponse en 2013.

Donc, comment faire ? Que décider ? D'après mon expérience des gaffes, bévues et boulettes, l'erreur la plus probable est une inversion de chiffres. 1179 au lieu de 1197 ? Mine de rien, ce genre d'erreur arrive plus souvent qu'on ne le pense (j'aurai certainement l'occasion d'en reparler, et il en a déjà été question ailleurs...). Erreur de saisie au niveau du clavier numérique...
 

J'ai ainsi opté pour cette solution, en décidant de rester vague sur la date... 

Depuis, j'ai eu l'occasion de reprendre ce passage de l'article de Wild, pour un autre article. Or, cet été, qui je croise à Leeds ? Madame Lachaud. Je lui explique que j'ai une info venant de sa thèse, visiblement mal retranscrite, à vérifier, si elle est d'accord. Echange d'adresses mail... Je lui écris une fois rentrée en France et elle a la gentillesse de m'envoyer le passage en question.

Effectivement, il y avait bien une erreur de retranscription de la part de Wild. 

Et j'aurais mieux fait d'être encore plus vague et d'écrire : 

"La largeur de deux aunes était en fait la largeur maximale établie à la fin du XIIe siècle." 

STOP ! FALLAIT PAS ALLER PLUS LOIN !

La date était la bonne. Le roi, non. Richard Coeur de Lion. L'erreur de Wild peut facilement se comprendre. Il écrivait sur Henry III. Bref, ça cause souvent de Henry... La suite est facile à imaginer. Il a mis Grand-Papa au lieu de Tonton.

Papy et Mamy d'Henry III (Photo wikimedia commons)
Ainsi, la phrase exacte aurait dû être : "La largeur de deux aunes était en fait la largeur maximale établie en 1197 par Richard Coeur de Lion". Se méfier des proba. C'est pas toujours la majorité qui a raison.

Ceci dit, Madame Lachaud m'a dit que peut-être qu'Henry II avait déjà légiféré sur la question du lé des draps anglais, mais, elle n'en avait pas souvenir. 

Voilà... Ce n'était pas Henry II, mais Richard Coeur de Lion. 

C'est moi qui l'ai fait ! (Photo Jonathan Cardy, wikimedia commons)
 Vous pouvez noter que, quand même, j'ai de la suite dans les idées... Je l'ai eue, ma réponse ! 



dimanche 30 octobre 2022

TROUVAILLE ARCHEOLOGIQUE

LE SAC DE ROME SUEDE

QUAND TEXTE ET ARCHEO SE REJOIGNENT

Reconstitution faite à partir de la découverte archéologique d'Aborga.

Un grand merci à Sofia Berg et Henrik Summanen pour m'avoir communiqué les précieux documents, photos, etc. Crédits photos et recherches : Sofia Berg et Henrik Summanen (publiées avec autorisation) Les recherches google map sont personnelles.

Revenons sur la question du sac de pèlerin, aimablement présenté il y a quelques temps par Lady Castel. 

(Ici )

Le sac de pèlerin est un accessoire que l'on voit régulièrement reconstitué, et généralement, c'est en lin... 

En me basant sur les sources écrites, j'avais précisé que celles-ci étaient sans équivoque : cuir. Avec, en prime, des raisons symboliques.

 Voilà ce qui est écrit sur la besace dans le sermon Veneranda Dies, datant du XIIe siècle :

"la besace est étroite car le pèlerin doit placer en Dieu sa confiance et non en lui-même, elle est en cuir d’animal pour rappeler à l’homme qu’il doit mortifier sa chair et elle est ouverte car le pèlerin doit partager ses biens et être prêt à donner et à recevoir."

(cf l'excellent ouvrage d'Adeline Rucquoi, Mille fois à Compostelle, Pèlerins du Moyen Âge, Les Belles Lettres, Paris, 2014, 95)

J'avais supposé que cela pouvait très bien être un sac de forme rectangulaire, déformé par le port et le poids.

Bon, là, mea culpa. Il y a de l'idée, comme on va le constater. En tout cas, on oublie le trapèze (tant qu'on n'a pas de source sûre).

Le sac d'Arboga (Suède)



On a retrouvé un sac récemment en Suède, à Arboga, plus précisément. Il y en existe un autre en Suisse, également de cuir, qui sera présenté plus bas. Bref, les trouvailles archéos confirment la matière.  

 Datation : vers 1300-1500. 


Comme indiqué dans le sermon, nous sommes bien sur une forme étroite. Ceci laisse entendre que, ô surprise, les artistes auraient eu tendance à exagérer la taille de l'objet, afin de le rendre bien identifiable en tant que sac de pèlerin, et ainsi confirmer l'identité du porteur.

La lanière de suspension
Le lieu de trouvaille se situe sur un chemin de pèlerinage, reliant Köping (en Suède) à Nidaros (Trondheim, Norvège). Et c'est même au tout début. (Soit le propriétaire de la besace a vite abandonné, soit il a tout balancé au retour ! Compter 140 heures pour faire le voyage aller). Un trajet de 687 km, avec les chemins actuels (et 687 km à pied, ça use les souliers, on s'en doute).

C'est pas tout plat...
Reconstitution par Sofia Berg (ne ratez pas la vidéo !)


 

Bref, c'est ce qui s'appelle de la belle trouvaille, qui répond aux questions de "matière et forme ?"

A noter qu'on trouve aussi un petit système de fermeture. La recommandation du sermon n'est pas totalement respectée, ou alors, le sermon évoque un système plus sophistiqué (deux brides ?)

 La forme, pour l'exemple suédois, c'est plus une poire.

Voilà le lien vers publication facebook d'Arkeologgruppen Örebro

Et un autre vers cette vidéo de Sofia Berg, présentant l'objet et sa reconstitution (les sous-titres anglais fonctionnent !)


 Il semble vraiment qu'il faille oublier les sacs en trapèze et en lin, puisque même les sources archéologiques s'y mettent.

 

Le sac de Stein am Rhein (Suisse)

Un autre sac a été trouvé il y a une quinzaine d'années, en Suisse. A Stein am Rhein, à la frontière allemande, entre Winterthur et le lac de Constance. Illustrations issues de l'ouvrage ci-dessus (transmis par Henrik) (Rédaction : Markus Höneisen et Daniel Gerboth, Baudepartement des Kantons Schaffhausen, Kantonsarchäologie, 2006)

Là encore, le sac est envisagé comme étant un sac de pèlerin, même si, évidemment, il restera toujours un léger doute. On reste sur un sac de cuir, avec base arrondie.  

Le sac est daté de la première moitié du XIVe siècle.


 L'état de la pièce :

 Proposition de reconstitution. Nous sommes un peu plus sur un rectangle que sur une poire, exception faite, évidemment, de la base arrondie. Mais, selon Marquita Volken, le sac a été modifié... C'était aussi une poire. (Merci à elle pour cette précision)


La bride. Le système de fermeture diffère donc de celui d'Arboga.

Conclusion
Ces deux pièces archéologiques viennent ainsi confirmer la description du sac de pèlerin faite dans le sermon du XIIe siècle, et dans d'autres sources écrites : cuir et étroit. Il est certes impossible d'affirmer que ces deux sacs sont bel et bien des sacs de pèlerin... Mais, la description du sermon semble le confirmer. Sources écrites et archéologiques se répondent et paraissent se confirmer, en fait. 

La question de la fermeture reste en suspens, ceci dit. Néanmoins c'est, encore, une preuve de la nécessité de manipuler les sources iconographiques et la question des proportions des objets figurés avec énormément de prudence. Les sources ayant tendance à présenter des sacs beaucoup plus grands que nos deux exemples archéologiques, dans le but, certainement, de bien identifier le porteur. Chapeau, bourdon et sac, voilà ce qui fait un bon pèlerin.



vendredi 14 octobre 2022

COSTUME MEDIEVAL, ARTICLE


ETUDES MEDIEVALES ANGLAISES

L'ENJEU DU COSTUME DANS L'ANGLETERRE D'HENRY III

p. 137-198
 

Document supplémentaire :

Additional document :

Tableau des rétrecissements provenant de la thèse de Madame Frédérique Lachaud 

Fabrics shrinkings table from Mrs Frédérique Lachaud PhD thesis

(Publié avec son aimable autorisation) 

(With kind permission)

3.4.1, page 162.

Nb : une faute de frappe se trouve dans le tableau, dans la dernière colonne concernant le pannus coloratus : il faut lire 1290.3/4 et non 2190.3/4 (rectification faite avec l'accord de Mme Lachaud)

Please note: a typo is to be found in the table, in the last column about pannus coloratus. Please read 1290.3/4 instead of 2190.3/4 (correction made with Mrs Lachaud's agreement)


Illustrations. 

(Images personnelles disponibles sur demande)

Fig. 1 Fabrication des draps de laine : inspection de la laine après tonte, cardage, brassage de la laine destinée aux fils de chaîne, tissage sur un métier actionné par deux personnes, foulage du drap dans un bac, peignage du drap teint, tonte du drap, brossage. Ces traitements font perdre au drap un tiers de sa taille, entre tissage et vente. Vitrail des Drapiers, chapelle Saint-Blaise de la collégiale Notre-Dame, Semur-en-Auxois, 1460-1470. (Photo wwwkreastyl.fr)

consulter l'Ordo de Saint Louis en ligne

consulter l'Ordo de Charles V en ligne 

Fig. 2 Couronnement de Charles V, Maître du couronnement de Charles VI, Grandes Chroniques de France, 1375-1380, Paris, BNF, Français 2813, 439 (Domaine public, Wikimedia Commons)


Fig. 3. Milo, agent du comte de Boulogne, est pris par Thomas Becket pour un collecteur d'argent, et est ainsi présenté négativement. Thomas Becket se préparant à rentrer en Angleterre, The Becket Leaves, 1220-1240, coll. Paul Getty, en prêt à Londres, British Library, BL loan Ms 88, 4r (Domaine public, Wikimedia Commons)


Fig. 4 Arrestation du Christ, détail d'un feuillet issu d'un Psautier Royal anglais, vers 1270. New York, Metropolitan Museum, Rogers Fund, 1922, 22.24.4 (Domaine Public, photo Metropolitan Museum)


Fig. 5 Mariage de Frédéric II et Isabelle d'Angleterre, Matthew Paris, Historia Anglorum, Chronica Majora, part. III, 1250-1259, Londres, British Library, Royal 14 C VII,  123 v. (Domaine public, Wikimedia Commons)


Fig. 6 Auqueton d'Isabelle de France, lin et bourre de coton, avant 1270, Paris, Couvent Saint-François. (Photo Tina Anderlini)


Fig. 7 Hubert de Burgh, en robe-linge, agenouillé devant l'autel, Matthew Paris, Historia Anglorum, Chronica Majora, part. III, 1250-1259, Londres, British Library, Royal 14 C VII, 119. (Domaine public, Wikimedia Commons)

 
 

Fig. 8 Surcots ouverts à manches dépassées, Psautier de la Reine Mary, vers 1310-1320, Londres, British Library, Royal 2 B VII, 189. (Domaine public, Wikimedia Commons)


Fig. 9 Exposer ses cuisses est un geste obscène ou dévalorisant. Christ aux outrages et Flagellation, feuillet issu d'un Psautier Royal anglais, vers 1270. New York, Metropolitan Museum, Rogers Fund, 1922, 22.24.2 (Domaine Public, photo Metropolitan Museum)


Fig. 10 Chausse à étrier, usée, d'un Pèlerin d'Emmaüs, 3e quart du XIIIe siècle, provenant de la cathédrale de Reims, Reims, Palais du Tau. (Photo Tina Anderlini)


Fig. 11 Longues cottes féminines, très plissées, et mantels, 1230-1250, cathédrale de Wells. (Photo Tina Anderlini)

Fig. 12 Rétrécissement de la manche sur l'avant-bras. Détail du gisant de Bérengère de Navarre, épouse de Richard Cœur de Lion, seconde moitié du XIIIe siècle, Le Mans, abbaye royale de l'Epau. (Photo Tina Anderlini)


Fig. 13 Fermail annulaire, servant à fermer l'amigaut. Argent et pâte de verre, dernier quart du XIIIe siècle, France ou Angleterre, New York, Metropolitan Museum, The Cloisters Collection, 1957, 53.26.3 (Domaine Public, photo Metropolitan Museum)


Fig. 14 Longues cottes masculines, très plissées, dont une avec un surcot plus court, et mantels, 1230-1250, cathédrale de Wells. (Photo Tina Anderlini)

  
 

Fig. 15 Plis des manches de chape, pilier du Drapier Fraudeur, 2e quart du XIIIe siècle, portail du transept nord de la cathédrale de Reims. (Photo Tina Anderlini)


Fig. 16 Byssus (lin), détail de l'aube de saint François, avant 1226, Assise, protomonastère de Sainte-Claire. (Photo Tina Anderlini)


Fig. 17 Drap d'or, robe d'or dite de la reine Margaret, XVe siècle, Uppsala, trésor de la cathédrale. (photo Jonas Lindberg, Uppsala Domkyrka Skattkammaren)


Fig. 18 Les différentes couleurs d'une plume de paon, et la difficulté de définir un paonacé. (Domaine public, Wikimedia Commons)


Fig. 19 Revers de col. Vierge Vosgienne, fin du XIIIe siècle, Metz, Musées de la Cour d'Or. (Photo Tina Anderlini)


Fig. 20 Surcot à manches dépassées et col à boutons. La Femme dans le Soleil, Apocalypse Douce, 3e quart du XIIIe siècle, Oxford, Bodleian Library, Douce 180, 42. (Domaine public, Wikimedia Commons)


Fig. 21 Chemise de Saint Louis, ouverte, lin, avant 1270, lieu de conservation d'origine : Paris, trésor de Notre-Dame. (Photo Tina Anderlini)


Fig. 22 Manche droite de la chemise de Saint Louis. La zone du poignet, très étroite, devait être cousue une fois le vêtement porté. La forme est typique du siècle. Avant 1270, lieu de conservation d'origine : Paris, trésor de Notre-Dame. (Photo Tina Anderlini)


Fig. 23 Tunique et manteau rectangulaire de sainte Claire, avant 1253, Assise, Protomonastère de Sainte-Claire. (Photo Tina Anderlini)


Fig. 24 Saya (cotte très ajustée, lacée sur un côté) et pelote (surcot très échancré) castillans, portés par Fernando III le saint. Sa femme Béatrice de Souabe est vêtue selon la norme européenne. Milieu du XIIIe siècle, cathédrale de Burgos (Photo Tina Anderlini)


Fig. 25 Tunique de sainte Claire, de dos, avec la traîne, portée par une nonne dans les années 1950s. Assise, Protomonastère de Sainte-Claire. (Document d'archive, DR)


Fig. 26 Ampleur des cottes et surcots, surabondance de plis, jeu des fentes et des boutons inutiles. Le Tentateur et la Vierge Folle (copies), originaux : vers 1280, cathédrale de Strasbourg. (Photo Tina Anderlini)


Fig. 27 Les accessoires utiles, ceinture et aumônière. Gisant d'Henry le Jeune, fin du XIIIe siècle, cathédrale de Rouen. (Photo Tina Anderlini)

 

ILLUSTRATIONS SUPPLEMENTAIRES

PAGE 11 : 

Hérode et Hérodiade, Psautier de la Reine Marie, vers 1310-20, Londres, British Library, Royal 2 B VII f. 264v (photo British Library)

 
 

PAGE 13 :

Exemple de chape, chez Matthew Paris, portée par la reine Emma, à cheval : Vie d'Edward le Confesseur, vers 1250-60, Université de Cambridge, MS Ee.3.59, 4r. (Photo : université de Cambridge)